Cybergull au Japon
Cybergull pars au Japon et vous emmene dans son sac...
lundi, août 15, 2005
The End
Et bien voilà, c'est le retour. Je ferme mon blog et garde pour moi pleins de souvenirs de ce voyage court qui me donne envie d'y retourner.
Peut-être un jour.
Peut-être plus longtemps, pour aller voir Kyoto.
Mais pour le moment, je dois me réaclimater à Paris.
Et je vais enfin pouvoir dormir...
;-)
(c) La Mouette
samedi, août 13, 2005
Dernier soir
L'orage gronde encore, la pluie est passée et le sol est sec en moins d'une heure.
J'en profite pour faire mon dernier tour 'Tokyo by night'.
Samedi soir, l'ambiance est à la fête.
Les jeunes en tenue traditionelle passent inapercus sauf pour un touriste comme moi. Je les envis. Par le temps qu'il fait, même le soir, un kimono est sûrement plus cool à porter.
Je prends une soupe au contoir et repars à la chasse aux lumieres. Je me prends pour un papillon de nuit.
Mais la semaine de marches nocturne que je viens de passer me fait decouvrir des douleures musculaires jusqu'ici inconnues... J'abrege mes souffrances et clot ici ma visite de Tokyo.
(c) La Mouette
Train en musique
C'est un jeu amusant: retenir la mélodie des stations de train. Il y en a une differente pour chacune.
Pratique pour moi: j'ai appris celle de ma station d'hotel, et je peux preque dormir en attendant d'être reveillé par ce doux tintement maintenant familier... si seulement je dormais...
(c) La Mouette
Ferrailleurs
Tourisme
Tokyo fantasmes
Nous y voici, en plein coeur du Tokyo comme tout le monde se l'imagine: 6 grandes avenues qui se croisent sur cette place bordée d'écrans géants.
Les tokyoïstes sont disciplinés: on attends le feu pour traverser. Et tout d'un coup, des centaines de piétons traversent le carefour dans tous les sens. Puis la sonnerie retentie. C'est au tour des voitures.
Je fais le touriste au Starbuck et fuit à toute jambes ce quartier si animé.
(c) La Mouette
vendredi, août 12, 2005
Pas de sortie ce soir
Enfin l'orage éclate. La pluie est forte. Je ne sors pas ce soir et je prends mon temps au Sushi bar.
Je sympatise avec le chef. On discute poisson et il me fait comprendre que les Japonais savent aussi trés bien cuire leur poisson. La preuve. Il m'offre la tête d'un gros poisson (dont je ne connais pas le nom) cuite au barbecue, devant moi.
C'est la premiere fois que je découpe un poisson avec des baguettes. C'est un vrai challenge et, je dois bien l'admettre, un délice.
Jusqu'à ce qu'il me fasse comprendre que l'oeil aussi se mange. Je passe outre mes appréhension occidentales et déguste le plat offert jusqu'au bout. Moi qui d'habitude n'aime pas le poisson, je rattrape des années de refus.
Puis le chef reprend la carcasse de la tête de poisson, et après un dernier dépiotage magistral au baguettes, ressort un morceau de cartilage bien précis et me le donne: un porte bonheur d'après lui et en tout cas un signe de bon présage. Je le prends avec plasir et le garde précieusement en souvenir.
L'orage me permet en fait pour la première fois en une semaine de faire une bonne nuit. Mon dernier jour de visite se fera dans de bonnes conditions, la pluie ayant cessée et le sol ayant déjà seché.
Je sympatise avec le chef. On discute poisson et il me fait comprendre que les Japonais savent aussi trés bien cuire leur poisson. La preuve. Il m'offre la tête d'un gros poisson (dont je ne connais pas le nom) cuite au barbecue, devant moi.
C'est la premiere fois que je découpe un poisson avec des baguettes. C'est un vrai challenge et, je dois bien l'admettre, un délice.
Jusqu'à ce qu'il me fasse comprendre que l'oeil aussi se mange. Je passe outre mes appréhension occidentales et déguste le plat offert jusqu'au bout. Moi qui d'habitude n'aime pas le poisson, je rattrape des années de refus.
Puis le chef reprend la carcasse de la tête de poisson, et après un dernier dépiotage magistral au baguettes, ressort un morceau de cartilage bien précis et me le donne: un porte bonheur d'après lui et en tout cas un signe de bon présage. Je le prends avec plasir et le garde précieusement en souvenir.
L'orage me permet en fait pour la première fois en une semaine de faire une bonne nuit. Mon dernier jour de visite se fera dans de bonnes conditions, la pluie ayant cessée et le sol ayant déjà seché.
Ghotiques et Pokémons
Jungle
Tokyo, c'est la jungle.
La jungle des gratte ciel, celle des rues sans nom, et surtout celle de ses parcs.
Végétation luxuriante et si dense que le peu de lumière qui perce tout de même par ce jour très couvert (il pleuvra demain - le typhon est au large des côtes) me laisse croire qu'il est déjà bien tard.
Et cette moiteur, cette humidité. Je m'essuie les lunettes toutes les cinq minutes à cause de la buée. Il fait tellement lourd qu'une balade d'une demi heure est plus éprouvante que le métro Parisien aux heures de pointe en plein été.
Mais par dessus tout, ce sont les sons qui me rappellent la jungle.
Le criiii criiii si particulier de leur papillons (rien a voir avec les cigales de Provence), les chants d'oiseaux qui font penser au sifflets strident d'une roue de train sur le rail.
Et les moustiques: même les mangroves n'hébergent pas des bestioles aussi voraces que celles là.
Je m'échape de ce sanctuaire zen mais hostile et replonge avec plaisir dans la civilisation ou le béton resiste encore à l'envahisseur vert.
(c) La Mouette
Inscription à :
Articles (Atom)